Die Hypothekarzinsen sind stark gesunken, die Mieten dagegen sind weiter angestiegen – trotz Kostenmiete in der Schweiz. Gemäss einer Studie vom Büro Bass zahlen die Mietenden heute im Schnitt 370 Franken zu viel Miete. Seit 2006 hat sich die Umverteilung von den Mietenden zu den Vermietenden auf 78 Milliarden Franken kumuliert. Den Mietenden wird so Kaufkraft entzogen.

Wie beurteilt der Bundesrat diese Umverteilung hinsichtlich der volkswirtschaftlichen Auswirkungen?

Antwort des Bundesrates (Französisch): 
Le droit du bail prévoit qu’en cas de baisse du taux d’intérêt de référence, les locataires peuvent demander une baisse du loyer. Une baisse automatique n’est pas prévue par la loi. On peut partir du principe qu’une diminution du loyer se fait après une baisse du taux de référence seulement dans une minorité des baux, que ce soit volontairement par le bailleur ou à la demande du locataire. On peut donc s’attendre à ce qu’il y ait effectivement une certaine différence entre une baisse des loyers automatique supposée et l’évolution des loyers dans la réalité actuelle. De plus, lors des relocations, des éléments de marché interviennent dans la fixation des loyers et une partie des investissements réalisés par les bailleurs sont générateurs de plus-value, ce qui justifie des majorations de loyer. Du point de vue de l’économie nationale, les sommes éventuellement économisées grâce à des loyers plus bas permettent de consommer davantage, d’investir ou d’épargner plus. On peut toutefois noter que les charges locatives sont relativement stables dans le temps.